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ARAGON PARMI NOUS
Le cheminement que peux faire une simple phrase, parfois même un simple mot extrait d’un ensemble, qui nous frappe plus que de raison sans qu’on sache très bien pourquoi et d’où découle toute une réflexion, une interrogation.
En l’occurrence, cette phrase lumineuse était
« Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE.
Et les mornes matins en étaient différents », Poème
tiré du Roman Inachevé (1956)
Nous étions en 1963, c’est à dire 18 ans après la fin de la guerre.
L’émotion provoquée par ces simples mots étaient si forts que je me suis intéressée à l’auteur et que j’ai découvert le poète, puis, bien plus tard en 1971 rencontré Louis Aragon.
Ce livre s'est construit sur plus de 15 ans, avec cinquante
photographies que j'ai faites entre 1979 et 1982, et la rencontre de 50 auteurs qui ont choisi un des portraits pour écrire quelques lignes sur Aragon.
Publié aux Editions du Cercle d'Art à Paris en 1997.
Participation a la recherche iconographique et retouches
pour le livre
Les Usines de Guerre
Cet ouvrage publié au moment des commémorations du centenaire de la Guerre 14-18, a été réalisé par le CATB (Centre d'Archives de Terre Blanche) du Groupe PSA Peugeot Citroën, et un collectif d'historiens, sous la direction de Laurens D'albis.
Il relate le rôle très important qu'on joué les femmes et hommes dans les usines pour l'effort de guerre, l'organisation rapide et efficace de la Société anonyme des Automobiles et Cycles Peugeot, l'engagement industriel des engrenages André Citroën,
celui des établisssements Panhard & Levassor.
J' ai collaboré à cet ouvrage en sélectionnant et retouchant pendant plusieurs mois une centaine de photographies.
Editions E-T-A-I à Anthony
